((Traduction automatisée par Reuters à l'aide de l'apprentissage automatique et de l'IA générative, veuillez vous référer à l'avertissement suivant: https://bit.ly/rtrsauto))
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Un juge envisage de mettre un terme aux paiements d'Apple
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Il envisage la possibilité d'un partage limité des données
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Selon lui, les produits d'intelligence artificielle sont susceptibles de concurrencer la recherche
(Ajoute des détails de l'audience dans les paragraphes 1 à 7) par Jody Godoy
Un juge fédéral de Washington a laissé entendre vendredi qu'il envisageait de demander à Google GOOGL.O de prendre des mesures moins agressives pour rétablir la concurrence dans la recherche en ligne que le régime de 10 ans proposé par les autorités antitrust.
Le juge de district américain Amit Mehta a entendu les plaidoiries finales vendredi dans le cadre d'un procès sur les propositions visant à remédier au monopole illégal de Google dans le domaine de la recherche en ligne et de la publicité connexe.
"Dix ans peuvent sembler une courte période, mais dans ce domaine, beaucoup de choses peuvent changer en quelques semaines", a-t-il déclaré, citant des événements récents tels que le rachat par OpenAI, fabricant de ChatGPT , d'une startup spécialisée dans les appareils .
Le ministère de la Justice et une coalition d'États veulent que Google partage ses données de recherche et cesse de verser des milliards de dollars à Apple AAPL.O et à d'autres fabricants de smartphones pour être le moteur de recherche par défaut sur les nouveaux appareils.
Lors de l'audience, le juge a évoqué la possibilité de limiter le partage des données et de ne mettre fin aux paiements que si d'autres mesures ne renforcent pas la concurrence. Il s'est également penché sur la montée en puissance des produits d'intelligence artificielle qui pourraient remplacer les moteurs de recherche traditionnels.
Selon le juge, il est peu probable qu'un autre moteur de recherche par défaut dans le navigateur Safari d'Apple provienne de moteurs de recherche rivaux existants tels que DuckDuckGo ou Bing.
"Il s'agira plutôt d'une de ces sociétés d'intelligence artificielle qui peuvent faire plus que de la recherche. Et pourquoi? Parce que les gens ne veulent peut-être plus de 10 liens bleus", a-t-il déclaré, faisant référence aux versions antérieures du moteur de recherche de Google.
L'affaire a déjà ébranlé le cours de l'action de Google en révélant les projets d'Apple d'offrir des options de recherche basées sur l'IA.
Le procès a débuté en avril et le juge Mehta a déclaré qu'il souhaitait rendre sa décision d'ici au mois d'août.
DES "RIVAUX" DE L'IA?
Les autorités antitrust s'inquiètent de la manière dont le monopole de Google sur les recherches lui confère un avantage sur les produits d'IA tels que Gemini et vice versa.
Nick Turley, chef de produit d'OpenAI pour ChatGPT, a déclaré que le créateur de ChatGPT est à des années lumière de son objectif de pouvoir utiliser sa propre technologie de recherche pour répondre à 80 % des requêtes et que l'accès aux données de recherche de Google l'aiderait à se concentrer sur l'amélioration de ChatGPT. M. Turley a également déclaré qu'OpenAI serait intéressée par l'achat de Chrome si Google était contraint de le vendre.
Mais le juge Mehta s'est demandé si des entreprises comme OpenAI ou Perplexity devaient être considérées comme des concurrents de Google qui auraient accès à toutes les données que Google est tenu de partager, étant donné que l'affaire portait sur les concurrents des moteurs de recherche.
"Il me semble que vous voulez maintenant inclure cette autre technologie dans la définition des marchés généraux des moteurs de recherche, et je ne suis pas sûr qu'elle corresponde tout à fait à cette définition", a déclaré le juge à l'avocat du ministère de la Justice, Adam Severt.
M. Severt a répondu que si la première partie de l'affaire portait sur le passé, les mesures correctives devaient être tournées vers l'avenir.
John Schmidtlein, avocat de Google, a déclaré lors de l'audience que si l'IA générative influence l'aspect de la recherche, Google a répondu à toute préoccupation concernant la concurrence dans le domaine de l'IA en ne concluant plus d'accords d'exclusivité avec les opérateurs de téléphonie mobile et les fabricants de smartphones, dont Samsung Electronics
005930.KS , les laissant libres de charger des applications concurrentes de recherche et d'IA sur de nouveaux appareils.
M. Schmidtlein a fait valoir qu'il serait inapproprié de donner à des entreprises d'IA prospères comme OpenAI la technologie que Google a mis 20 ans à perfectionner .
"Venir voir Google et lui demander une aumône alors qu'il est le leader du marché semble totalement disproportionné par rapport à l'objet de cette affaire", a-t-il déclaré.
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